Un homme tremble et perd les pédales (pas seulement de son vélo)….j’ai pédalé aussi et n’ai pas trouvé la courreoie de transmission pour vibrer avec lui, malgré un excès de transpiration.
Mec plus égo-centrique que le narrateur on trouvera assez difficilement. D’accord, l’écrivain décrit par Lionel Duroy est marqué à jamais par une enfance malheureuse et d’ancêtres vampirisants, ce qui explique certaines réactions, certains gestes, la lente descente de sa petite famille (recomposée) qui se délite…il y a des moments ou le destin se déchaine, mais à mes yeux c’est un destin provoqué par le pôvre homme lui-même, par son inaction, ses fuites, errements, son enfermement pour ecrire, écrire.
On sent bien dans ce livre soliloque, par ailleurs écrit avec une rage parfois transmise au et parfaitement ressentie par le lecteur, une reproduction d’associations d’idées foisonnantes néées d’une susceptibilité débordante… Mais combien de fois je me suis dit, « Stop! Hier ist Schluss! Aus! Too much! », une autre fois piqué d’une envie de rire (jaune) là ou on aurait dû être touché, bouleversé….Et pourtant, le questionnemant sous-jacent : Comment ne pas râter (complètement) sa vie?! aurait mérité mieux.
Si c’est ça, être écrivain (Vivre ainsi pour écrire?! – ou plutôt écrire pour vivre…) je préfère rester traducteur.
J’ai lu dans un interviouve que Lionel Duroy n’écrit que sur sa vie, donc là, il nous raconte ses malheurs. Pour moi, c’est trop larmoyant pour être de la littérature qui me plaise
J’aimeJ’aime
Ah, je n’irai pas jusqu’à « larmoyant » (il y a en effet un cantique plaintif et médusé entre les lignes, mais son style qui coule entre introspection, saut d’idées et dialogues et assez « tonique » je trouve).
J’aimeJ’aime
Bon, je ne pense pas que Duroy emporte le livre inter… en même temps je n’ai pas lu les autres candidats… Je trouve Duroy intéressant mais son écriture est pauvre de mon point de vue…
J’aimeJ’aime
Ping : ….en quête d’orages |
Ping : Les écrivains et le peintre | Coquecigrues et ima-nu-ages
Ping : L’Absente | Coquecigrues et ima-nu-ages
Ping : La tremblote de Lionel | Coquecigrues et ima-nu-ages