Après la dégustation du dernier ouvrage de Cédric Klapisch – « Ma part de gateau » – je dois dire que la recette est un peu décevante, le gâteau a pas mal de grumeaux. Toutefois le goût y est, même si le chef a eu la main lourde sur certains ingrédients.
Au centre du film – la rencontre (improbable, mais on est au cinoche, non ?!) entre une femme de ménage (sortant du chômage suite à une restructuration de son employeur, précipitée par un trader….- et justement ce trader qui va l’embaucher, et elle a travaillé pour lui et ils ont eu beaucoup de ….petits moments qui les rapprochent…de plus en plus.
Pour la première fois j’ai assez aimé Gilles Lellouche, cet acteur a un coté bourrin avec une certaine sensibilité sous sa peau dure et des dents de requin (en le voyant dans ces costumes sur mesure et débitant ses phrases parfois limite vulgaires, j’ai pensé aux trader que j’ai connu d’antan, et trouvais que la représentation était farpaite).
Le début du film est catastrophique (il sonne faux, creux, maladroit) jusqu’à ce que l’exposition des deux mondes (Nord/Dunkerque/comment joindre les deux bouts ?… – Londres, fric, richesse, luxe – on nous fait même un week-end à Venise !!) est fini…..Tout d’un coup on est dans une comédie agréable, qui fait parfois rire (même avec des gags prévisibles) – là Karin Viard est excellente .
La fin (assez abrupte) vire de nouveau dans le film « engagé » teinté politique, mais tombe à plat, faux.
Au total : en fermant les yeux sur le début, on passe un bon petit moment de comédie avec quelques scènes très drôles pour finir une semaine assez stressante.
Coquecigrues et ima-nu-ages 