Kees Van Dongen – un fauve mondain

 Après quelques jours en apnée dans des marées de mots, j’ai passé trois jours à Paris, près de nos enfants.

Occasion aussi, de voir une belle exposition au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. Kees van Dongen est un peintre que j’aime depuis mes cours d’histoires d’art/d’arts plastiques au Lycée en Allemagne. J’ai par ailleurs pu apprécier, en 2000, quelques oeuvres dans le cadre de l’exposition « Le fauvisme – ou l’épreuve du feu » – déjà au même musée.

Rares sont les peintres qui , comme lui, changent de style au cours d’une année au gré du succès commercial (parfois, dans sa première période,  il est difficile de différencier ses oeuvres de celle d’un Vlaminck ou d’un Derain) – il lui arrive même de découper un grand tableau en 6 petits tableaux, parce que cela rapporte plus (tableau d’une salle d’opéra, avec un grand lustre).

L’exposition se limite à la période avant 1935 (van Dongen a vecu jusqu’en 1968 (!)) – 

Le peintre aime les tableaux dont la taille ne permet pas de les porter « sous le bras » – et s’attache à un réalisme brillant et décoratif.

Ce que j’aime particulièrement chez lui, ce sont ces portraits ou figures humaines, isolés sur des fonds sans motifs,  avec parfois un gris qui me fait vibrer (je ne saurai pourquoi), saisis souvent à mi-corps….visages fardés de tâches de couleurs…. 

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