Hasard du calendrier….non il n’y a pas de hasard.
Un moment ou un pan de mon passé ressurgit, un film transpose le livre de Bernhard Schlink « Le Liseur » (der Vorleser) en version légèrement amélomericano (qu’est-ce qu’on parle bien l’anglais en Allemagne), et je viens de terminer cette nuit la courte nouvelle de Stefan Zweig « Le voyage dans le passé » (suffisamment rare pour le souligner – l’éditeur a regroupé la version allemande et la française! – par ailleurs, une traduction d’excellente qualité – de Baptiste Touverey – qui rend en mots d’aujourd’hui le tourbillons/tourments de sentiments du héro)
Les deux – film et roman – traitent (entre autres) de la sur-vie de la mémoire, du passé … de son empreinte sur le présent, le ici et aujourd’hui …
Qui n’a pas lu « Le Liseur » peut aller voir le film avec Kate Winslet sans déplaisir, probablement même avec de l’émotion, tellement l’histoire st forte, mais mieux vaut lire la prose sans fioriture, clinique, presque froide, pour être saisi encore davantage.
Quant à S. Zweig il vaut toujours le détour.