Voici le nouveau film de Valeria Bruni Tedeschi (Oui, la sœur de celle qui selon les rumeurs convolerait bientôt avec « le nabot »).
Un film toute en finesse qui ravira d’abord tous ceux qui aiment le théâtre (Federica joue Natalia Petrovna dans Un mois à la campagne de Tourgueniev au Théâtre des Amandiers (Nanterre) sous la férule d’un metteur en scène (M. Amalric jouant à P. Chéreau). Le tout avec une petite musique de Mozart (Noces de Figaro), Glenn Miller, des accents de Woody Allen (pleines de scènes d’humour nées du tragique) teinté de désespoir, rire jaune désespéré avec réflexion sur les femmes, leur horloge biologique (les hormones masculines qui prennent le dessus !), la solitude, la difficulté d’incarner des personnages et la comédie qui se joue des frontières entre réalité, théâtre et la fiction (aussi phantastique)
J’ai passé un excellent moment avec cette comédie légère qui sort vraiment du lot.
Voici ce qu’en a dit la critique Annie Coppermann dans « Les Echos » :
Une vraie grâce
Entre la souffrance de se voir encore seule, à un âge où, dit la gynécologue, il sera bientôt trop tard pour enfanter, et celle de vouloir se dépasser pour incarner au mieux la sublime Nathalia Petrovna de Tourguenieff, qui « étouffe de ne pas pouvoir vivre ». Des deux côtés, la réalité fuit, s’effrite comme du carton-pâte. Alors, un jour, Marcelline craque…
« Actrices » et qui prendront joyeusement le train (pardon, ici, l’autobus) pour rejoindre avec Marcelline et son jeune partenaire (Louis Garrel, séducteur indifférent) le théâtre des Amandiers de Nanterre : Mathieu Amalric y incarne magistralement un metteur en scène aussi génial qu’odieux (toute ressemblance avec Patrice Chéreau…) flanqué d’une assistante aussi frustrée que fascinante (Noémie Lvosky, grandiose). Mais sa séduction va bien au-delà : pourtant presque impudique, le film possède une vraie grâce. C’est que l’aveu sincère, presque naïf, d’un mal-être très narcissique s’y tempère de malice et d’élégante autodérision, de folie douce et délicieuse.
ANNIE COPPERMANN
Le Nabot ! Et près on vient me dire que je ne suis pas politiquement correcte que je dis le "Nain de jardin". Je vais renvoyer sur ton blog, au moins on verra qu\’il n\’y a pas que moi !
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J\’ai reflechi pendant deux minutes avant de mettre ce terme (qui pour un allemand baigné dans la musique de Mozart sonne mieux que "nain de jardin" = Gartenzwerg!) et je l\’ai mis entre guillements – sur Google (le géant) il y en a 41000 occurrences pour Sarkozy + Nabot: en voici une trouvaille politiquement peu correcte qui me plait:
http://sarkozynews.canalblog.com/archives/2007/07/06/5534811.html
Siegfried Bismarck
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