"Je n’aime pas les films où on nous explique en détails comment sont les pesonnages et ce qu’ils ressentent. Dans la vie cela ne se passe pas comme ça. On observe et on tire les conclusions sans connaître tout de celui qu’on a en face de soi. C’est ce que je cherche à faire dans mes films"
Carlos Reygadas
Voilà un film remarquable qui sort de l’ordinaire (ou comme disait Telerama: "le film le plus ostentatoirement artiste de l’année") – je l’ai vu et trouvé parfait, puisque j’étais "in the mood of contemplation". Si j’avais été en période montage rapide, j’aurai trouvé le temps long.
Deux actrices non professionnelles formidables d’intensité, le poids du silence…les critiques citent comme référence Dreyer (ok – pour le sujet et les plans rapprochés), Tarkovsky , Ozu (oui pour les plans-séquences très longs)… moi j’ai aimé sans avoir fait ce rapprochement.

Nouvel Obs
Tout commence dans une communauté mennonite, dans le nord du Mexique. Créée au XVI e siècle en Suisse, cette secte chrétienne prône les valeurs traditionnelles, la vie sans électricité et la non-violence. Chassée de Hollande, de Prusse, de Russie, du Canada et, au XX e siècle, des Etats-Unis, la famille mennonite ( qui parle le plautdietsch , sorte de néerlandais médiéval mêlé de frison ) a fini par franchir le Rio Grande. Là, dans un îlot intemporel, quelques fêlés vivent hors de l’ère moderne. Johan, bon père, bon mari, bon chrétien, mène son existence dans une quiétude parfaite. Jusqu’au moment où il rencontre une autre femme, dont il tombe amoureux…
http://artsetspectacles.nouvelobs.com/p2220/a345291.html
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"Ozu (oui pour les plans-séquences très longs)…":-)))))))))))
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C\’est un boulot de planqué traducteur, ça permet de passer son temps au ciné !
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