Une fois n’est pas coutûme – j’ai laché mon pencil et "la gestion des risques de contrepartie" vers 21h et je me suis installé devant la petite lucarne pour voir un film que j’avais "raté" à sa sortie en France Rosenstrasse" un film de Margarethe von Trotta, la grande défenseur de la cause des femmes..
En effet un film formidable et pûtôt émouvant. Certes, avec les pesanteurs habituels de Mme. von Trotta (vous vous souvenez de sa saga sur la famille Mann?) qui peut se montrer souvent très didactique et avec une approche très classique du cinéma mais qui également en un mouvement de caméra ou quelques silences permet de faire naître une vraie sensibilité.
J’ai quitté mon fauteuil avec l’espoir que nous les hommes puissions être aussi forts que les femmes (ces femmes-là).
Devoir de mémoire
À travers les recherches d’Hannah, Margarethe von Trotta met en lumière une page ignorée de la résistance allemande : ces femmes "aryennes" qui mirent tout en oeuvre pour sauver, souvent au péril de leurs vies, celles de leurs époux juifs emprisonnés par les nazis. Mélangeant petite et grande histoire, multipliant les allers-retours entre les années 40 et nos jours, ce film, servi par une élégante photographie et une pléiade d’acteurs excellents – notamment Katja Riemann, magistrale – orchestre subtilement le devoir de mémoire et les moments d’émotion pure.
À travers les recherches d’Hannah, Margarethe von Trotta met en lumière une page ignorée de la résistance allemande : ces femmes "aryennes" qui mirent tout en oeuvre pour sauver, souvent au péril de leurs vies, celles de leurs époux juifs emprisonnés par les nazis. Mélangeant petite et grande histoire, multipliant les allers-retours entre les années 40 et nos jours, ce film, servi par une élégante photographie et une pléiade d’acteurs excellents – notamment Katja Riemann, magistrale – orchestre subtilement le devoir de mémoire et les moments d’émotion pure.